D’Ica aux îles Ballestas!

D’Ica aux îles Ballestas!

Après plus de 4h de bus, nous sommes arrivés à Ica. Nous avions réservé un hôtel via Internet. Bon, avouons-le tout de suite : cet hôtel ne fut pas une réussite. Notre ami Jo nous a même soufflé que c’était sûrement un hôtel de passe. En effet, la réceptionniste demande à un potentiel client s’il souhaite une chambre pour la nuit ou seulement pour l’heure… Cela dit, nous avions prépayé la chambre et il est tard, nous nous sommes résolus à dormir là. Sol collant, murs qui tombent en miette, salle de bain sans réel accès à l’eau… un vrai tohu-bohu !

Quant à la chambre, elle était tout aussi glauque. Nous avons donc eu le grand plaisir (c’est peu dire) d’inaugurer nos sacs à viande!

Là-dessus, malgré la nuit suivante payée, nous avons décidé de changer d’hôtel (on n’est pas des chochottes, mais quand même!). Après un très chouette petit déjeuner sur la plaza del armas, nous sommes allés récupérer nos affaires et ciao « Le Florida »!

Nous avons de nouveau posé nos gros sacs dans notre nouvel hôtel, le « Diamond Monkey Lodge ». D’ailleurs, nous le recommandons chaudement pour la gentillesse et la disponibilité du gérant. Ensuite, nous nous sommes rendus à Huacachina. C’est une magnifique oasis logée dans les dunes entourant Ica. Comme l’avait souligné le Lonely Planet, c’est un lieu très touristique, prisé des péruviens aisés et des backpackers que nous sommes. Quoi qu’il en soit, touristique ou pas, voir de la nature et respirer autre chose que des pots d’échappement nous fait beaucoup de bien. Les gigantesques dunes de sables entourant l’oasis sont impressionnantes (tout comme le nombre de déchets, soyons honnêtes…). Le soir, nous ne traînons pas trop, puisque le lendemain, nous nous levons à 6h15 pour une excursion en bateau sur les iles Ballestas (les îles des arches).

Pas très vaillants à 6h45 quand le minibus vient nous chercher, nous en profitons pour poursuivre notre nuit durant les 45 minutes de bus. Les îles Ballestas sont surnommées les « petites Galapagos ». De loin, nous pouvons observer un dessin représentant un chandelier sur l’une des îles (à la manière des lignes de Nazca). Elles sont incroyablement préservées car ici, il ne pleut jamais, et elles sont positionnées de manière à ne pas être abîmées par le vent. Nous poursuivons notre navigation autour d’îles plus éloignées, et là : surprise ! Otaries, lions de mer, mini pingouins, et un nombre incalculables d’oiseaux (Marion était drôlement rassurée comme vous l’imaginez, «Les oiseaux » d’Hitchcock l’ont trop marqué petite). C’est splendide (heureusement, les touristes ne peuvent pas les parcourir à pied). Petit bonus : tout le monde a le plaisir de recevoir de beaux excréments d’oiseaux, de quoi ramener des souvenirs.

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Au retour, nous avons à peine le temps de manger dans un petit troquet sur la place principale d’Ica que nous revoilà dans un bus pour 2h30 (de la rigolade), direction Nazca. Nous traversons des paysages incroyables, bordés de montagnes, et d’une aridité quasi lunaire. Le manque d’eau est loin d’être un mirage. Nous sentons que la chaleur va être de mise, à notre plus grand bonheur.

 

4 Responses to D’Ica aux îles Ballestas!

  1. Lone says:

    Miam, l’assiette de fruits-café !
    Waouh, le plus beau et le plus triste paysage du monde…

    Et les oiseaux, Marion, on ne PEUT pas en avoir peur, surtout pas à cause d’Hitchcoc (qui, à moi, me plait bien : j’ai eu un cours de philo de 60 cred. sur lui d’ailleurs, « Les oiseaux » était au programme). Pour les déjections, c’est autre chose… 😀

    Clin d’oeil n°1 : check !

  2. Hannah says:

    Waouh, quelles photos… Ca donne envie, ça donne envie de tout plaquer et de vous rejoindre ! Mais bon, je vais rester sagement sur mon canapé et attendre déjà avec impatience le prochain article !

  3. Gérard says:

    Quels beaux tohu-bohus !

  4. Vi says:

    L’otarie est trop belle!
    Bisous

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